Ce soir, j'ai appris deux choses :
1. Une fondue savoyarde pour une seule personne, même dotée d'un bon appétit, c'est présomptueux.
2. Une fondue savoyarde dans un deux-pièces quand on n'a pas pensé à fermer toutes les portes avant le début des réjouissances, c'est dangereux.
Je dis "j'ai appris," mais enfin, je le savais déjà, c'est juste que je n'apprends rien de mes expériences.
Sinon, j'aimerais vous faire partager ces mots recueillis au Salon de l'agriculture par une équipe de la télévision nationale et sous-titrés par votre serviteuse ce soir :
- "Manger du poulet, ce n'est pas seulement un moment de bonheur, c'est aussi un acte citoyen." Philippe de Villiers, le bonheur sous blister.
- "Rien de meilleur qu'une bonne poule au pot, avec des bons poireaux, des bonnes carottes et des bons navets !" Jack Lang, sans doute jaloux du précédent.
- "Vous ne m'apprendrez rien sur le veau sous la mère, j'ai des conversations sur le sujet avec le Président depuis vingt ans !" Dominique de Villepin qui s'y connaît, puisqu'il vous le dit.
Voilà. Maintenant, je vais mourir dans le froid (j'aère) et les odeurs de fromage.