Hello,
que des bonnes nouvelles des filles : la traversée vers l'Afrique s'est bien passée, et notre équipage de choc vient de boucler sa première "vraie" étape.
Où ?
Dans le Moyen Atlas, dans un bled dont le nom est absolument incompréhensible, du moins quand il est transmis via un GSM qui capte mal.
Comment ?
Eh bin, comme des chefs, puisqu'elles ne se sont presque pas égarées. Elles sont même arrivées au bivouac parmi les premières. Et sans casser le Pajero, qui assure un max.
Pourquoi elles font tout ça ?
Allez savoir. Hier, Satsuki m'a dit "J'ai envie de m'ensabler." Dans ce cas, que voulez-vous que je lui dise ? Il faut savoir céder aux envies, aussi inexplicables qu'elles soient. Peut-être c'est comme pour des marins qui se demandent comment c'est, vivre une tempête sur un bateau. Après la première fois, ces envies se calment, il paraît. Pour l'instant, elles n'ont vu que de la piste et des cailloux. Demain, il y a des kilomètres de sable au programme.
Voilà des nouvelles du Maroc.
Quant aux minettes, elles vont toujours aussi bien. Voire trop bien. La petite est dans un état hormonal second. Elle me suit partout (vrai-ment par-tout, même sous la douche) en roucoulant sur quatre octaves. Et quand je la touche, elle tremble de partout. En ce_ mom^^^^^^^^ûent;;;;;;;; opoppppprécisément, elle piétine mon clavier (ça, c'est chiant !).
Pour la grande, c'est l'Atelier Découverte. Aujourd'hui, elle a compris qu'il faut sauter fort sur ma chaise de bureau pour qu'elle fasse un tour complet. C'est pas mal du tout. Elle a également failli casser une bouteille de Mirabelle datant de 1972 (!), parce qu'elle a glissé en sautant sur ma télé, entraînant un bouquin dans sa chute (pas fine, la chatonne). Là, elle est en train de balancer des galets d'Etrétat par terre, avec un joli raffut à la clé. Bref, elle est curieuse, quoi.
Heureusement, la petite a cessé de cracher sur sa soeur. C'est bizarre qu'elle fasse ça après chaque déplacement dans sa caisse. Aujourd'hui, elles ont fait la paix, et elles se sont lavées mutuellement et... violemment.
Ca fait du bien de trouver des nouvelles (bizarrement j'ai beau avoir mis le site officiel en lien sur mon blog, je n'y vais guère), merci beaucoup de prendre ce temps.
La vie m'apprend pour ma part un peu trop méchamment fort qu'il n'est pas besoin d'un bateau pour une tempête, ni d'un désert pour un ensablement, et j'avoue que je ne serai pas mécontente si je parviens à revoir Satsuki à son retour.
Penser à nos deux pajerettes si loin, si occupées, si engagées et qui s'en sortent, me fait un bien fou. à l'occase remerciez-les pour moi.
Rédigé par : gilda | 19 octobre 2005 à 00:59