Le chat-bus

Quelques jours chez Hardy

Hardy ne s'appelle pas vraiment Hardy mais tout le monde l'appelle comme ça et moi aussi. C'est le frère aîné de Mister G. Il y a cinq ans d'écart entre eux deux, tout comme entre Jan et Paul, et leur belle entente me fait espérer que mes enfants auront la même complicité une fois adultes. 

Chez Hardy, le matin, on va chercher son petit déjeuner dans le jardin et ça, c'est chouette.

On glisse de tout petits grains de raisin dans la bouche de Paul…

… et on se déplace, comme de juste, en bus VW.

On joue au foot dans le jardin avec Oma

On va à la piscine

et on regrette bien de n'avoir pas pris plus de photos !

Plus que quelques jours avant la rentrée, je ne serai pas mécontente de retrouver la routine, pas vous ? 

Jours doux

Retour en fanfare après une petite semaine à la montagne. 

Si ce lieu n'est pas chargé de souvenirs aussi précieux que ceux du village de ma grand-mère, je suis quand même à chaque fois éblouie. 

On retourne à peu près aux mêmes endroits, je prends, je crois, les mêmes photos, je m'extasie sur la lumière, les micro-plantes, les mousses, les galets, le mouvement de l'eau…

Et j'éprouve quelque chose de doux à voir que mon fils éprouve, parfois, les mêmes fascinations que moi (il ne faut pas trop me forcer pour patouiller dans l'eau ou construire un barrage). 

Sinon, on a joué aux Lego, fait de la luge d'été (enfin, surtout les garçons de la famille), mangé au restau, lu et relu Le Tour du monde de Mouk, nouvel objet de fascination de l'enfant, fait de belles flambées, marché en montagne, ramassé des bâtons, nourri des chevaux et dormi comme des bûches (OK, surtout moi). C'est bien ça qu'on appelle des vacances, non ?  

Un petit tour de kayak ?

Longue pause, n'est-ce pas ? Je n'étais pas sûre de reprendre ce blog qui a déjà huit années plutôt fidèles au poste derrière lui. L'envie m'avait quittée, sans raison, et il y a des choses – beaucoup de choses en fait – pour lesquelles je suis totalement incapable de me forcer. Alors j'ai laissé glisser quelques jours, quelques semaines, quelques mois… Je n'y croyais plus mais l'envie est revenue ! 

Je ne me vois pas vous résumer intégralement les huit derniers mois donc je vous livre l'essentiel : un deuxième petit garçon naîtra en février et nous en sommes très très heureux. Le futur grand frère n'est pas mécontent non plus, lui qui m'assure qu'il ne lui fera "même pas de mal, maman". Ce qui ne l'empêche pas de réclamer ponctuellement des couches et son petit lit à barreaux (il a 4 ans). Que du normal paraît-il. Tout va bien, donc. 

Je vous laisse avec un souvenir d'été – en Suède, comme d'habitude. 

(Diacritique : nous étions à Lidingö, au nord-est de Stockholm.)

 

Aujourd'hui, des images

Une guirlande en tissu pour les trois ans de Livia, cet après-midi. 

Et un peu de Suède. 

Mon inscription à l'Institut suédois, section "grands débutants", a été validée. Premier cours le 27 septembre !

Parenthèse

De retour de ma semaine annuelle à Lille. 

 

L'hôtel est toujours aussi riant. La vue sur le parking géant n'a pas changé. 

 

Mais bien penchée à la fenêtre, j'arrive quand même à voir un bout de l'opéra et un morceau de beffroi. C'est l'avantage du cinquième étage. L'inconvénient étant que l'eau chaude a bien du mal à monter jusque-là. 

 

Je l'ai beaucoup regretté mercredi matin, quand la ville s'est réveillée sous la neige. D'autant que la chaudière de l'hôtel est tombée en rade dans la nuit et celle de l'école aussi. Passé la journée à claquer des dents. 

 

Le soir, il a fallu avoir recours aux grands moyens, en l'occurrence un petit bar de ma connaissance spécialisé dans la vodka. Ça ne me gêne pas d'être seule dans un bar. Le patron n'est pas du genre à faire la conversation. On fredonne Femme fatale  du Velvet Underground et je lis mon journal. 

Les étudiants se dépatouillent plutôt pas mal de l'exercice qu'on leur impose. Je regrette qu'on ne soit plus que deux pour les encadrer au lieu de trois. Comme tout le monde semble-t-il, l'école fait des économies. 

Quatre jours libérée des contraintes domestiques, ménagères, logistiques. Pas de dîner à prévoir, de machines à faire tourner, de paperasses à expédier. Pendant quatre jours, vivre à l'hôtel et manger au resto m'ont parfaitement convenu. Si j'avais eu le courage, j'aurais passé mes soirées au cinéma mais la plupart du temps, j'étais bien contente de m'écrouler sur mon lit. Demain lundi, les étudiants entament un stage de trois semaines. De mon côté, je reprendrai ma routine, avec une pensée pour eux. 

PS : les photos vous sont offertes par mon nouveau Lumix antichocs, cadeau de Mister G à Noël. L'ancien appareil, HS, n'a toujours pas été retrouvé. 

Aujourd'hui

• Aujourd'hui, j'ai cru qu'on avait une place en crèche pour le Bonhomme. J'ai appelé Mister G pour lui annoncer la bonne nouvelle. Et puis j'ai relu le courrier. On a une place, oui. Pour le vendredi. Un jour par semaine. Mais à quoi bon ? 

• Aujourd'hui, pour la première fois depuis très longtemps, j'ai rendu tous mes papiers. Je n'ai plus de commande en cours. Ça tombe bien, je n'ai plus d'envie non plus. Il faut une forme de hargne pour avancer et en ce moment, elle n'y est pas. (Oui oui, je sais bien, il va falloir gagner des sous quand même… laissez-moi mes illusions juste quelques jours…)

• Aujourd'hui, j'ai rempli deux sacs poubelle de paperasses entassées sur mon bureau, de vêtements inutilisables, même en chiffons et de vieux journaux. Heureusement que je le sais parce que ça ne se voir pas ! Recommencer demain. 

• Aujourd'hui, je ressens très fortement le désir de quitter la région parisienne. 

• Aujourd'hui, je repense beaucoup à mon séjour bruxellois de la semaine dernière. Au soulagement d'être libérée des obligations domestiques et familiales pendant deux jours. Au plaisir d'aller boire des bières avec les autres professeurs. A la joie de rencontrer enfin en vrai Couac. A celle de voir les travaux de certains étudiants, vraiment extraordinaires. A celle de me sentir utile. 

Home

Il y a eu des crêpes à gogo, des sandales en plastique bleu, la "pel" et le "ateau" à trimballer partout, des nuages de toutes les tailles et de toutes les formes et parfois un peu de pluie, des plages, des ports, des bateaux, des cousins pas vus depuis bien trop longtemps, des "coquaches", la plage familiale de mon enfance, du sable qui colle partout, la lumière dorée de fin d'après-midi, des grandes marées, une jolie maison tout près du port, du kouign-aman, des glaces au chocolat, du bronzage "cycliste", des apéros au vin blanc et des soirées paisibles. 

Il y a eu aussi un Bonhomme énervé, des journées difficiles, des nuits sans cesse interrompues, l'envie d'avoir ne serait-ce qu'une journée rien qu'à nous, des milliers de kilomètres en voiture en trop peu de temps et la frustration de n'avoir pas vu ni fait la moitié, que dis-je, le quart de ce qu'on voulait.

Et vous savez quoi ? Je suis drôlement contente d'être rentrée ! 

(Profitez-en, dès demain, je râle.)

Quelques jours en Allemagne

Attention, ce billet est très fortement inspiré de celui-ci (que je vous recommande, c'est tellement ça !)

Entre le départ, il y a une semaine, pour un village près de Stuttgart, et notre retour, hier, depuis Francfort, Jan a mangé des mûwes énormes chez son oncle Adi, testé le Bobby-caw et le wélo, vu un nombre incalculable de baggers (des tracteurs, c'est l'un des rares mots qu'il dit en allemand, même en France), patouillé dans del'ôôô, mangé ses premiers bombom, offerts par la dame du restaurant – merci madame –, visité le pac de Lochmühle où il a fait du bogan avec son papa, des touw de manège à tire-larigot, donné des grains de maaaïch à anâne (en réalité un chevreuil mais bon, il y tenait, à anâne), vu a poule et a coq, fait des bijous à Opa, mangé les bons tatôs de Oma, exploré les Taunus Therme et goûté sans le vouloir leur eau thermale ("non, padel'ôôô !), mangé a pâtes, pien, pien et joué avec Felixche, 2 ans lui aussi. Maintenant, il attend d'aller à lamè. On part samedi. 

PS : comme vous pouviez vous en douter, j'ai englouti le tome 2 de "Millénium" et le 3 dans la foulée. Maintenant, je suis en manque et, hélas, Marie-Dominique, j'ai déjà lu "Le Cercle des amateurs d'épluchures de patates" ! Mais j'ai quelques petits polars qui pourraient bien prendre le relais…

PS pour Ppn : oui, on va à 20 kilomètres de la maison aux hortensias, j'ai envoyé un mail à Bérangère le mois dernier mais pas le système de mails de son éditeur de blog fonctionne… 

B., si tu es encore à Pempoull la semaine prochaine, on part pour Saint-Quay dans deux jours ! 

Rêves du Nord

Cet été, pas d'échange d'appartement et pas de Scandinavie. Nous voulions aller à Oslo, pour passer un peu de temps avec des amis, un couple lui allemand, elle norvégienne et leurs trois enfants, mais il semblerait que les Norvégiens soient peu nombreux à :

1. pratiquer l'échange d'appartements

2. vouloir visiter Paris

3. avoir (seulement) un enfant en bas âge qui peut dormir dans la chambre du Bonhomme. Ou pas d'enfant du tout. 

La Suède aurait constitué un parfait plan B mais hélas, nous avons changé notre fusil d'épaule un peu tard et, là non plus, nous n'avons pas réussi à conclure d'échange. Curieusement, c'est ce qui m'affecte le plus. Ce pays me manque beaucoup et les photos des blogs suédois que je lis régulièrement me fendent le cœur. Il y a décidément un petit bout de moi là-bas. Du coup, je me suis enfin décidée à entamer le tome 2 de Millénium et je me repais des noms des rues (que je connais bien puisque nous avons habité l'été dernier dans Lundagatan, en face de l'appartement de Lisbeth ! Mais je ne le savais pas à l'époque…). 

La maison de mon rêve*

Le week-end dernier, nous étions dans l'Orne, au pied de la Normandie, loin des plages et des casinos, dans la verdure et les groseilliers. 

La maison est magnifique, on a envie de s'y faire des souvenirs d'enfance, même si l'on soupçonne Mesrine d'y avoir séjourné et surtout, d'y avoir caché son magot (dans le four à pain, les gendarmes ont cherché, ils n'ont pas trouvé). 

C'est un ancien corps de ferme, dans un lieu-dit, au bout de la route. Après, seulement des champs, des vaches et des taillis. Inutile de vous dire qu'on y dort bien. Même les tracteurs passent au large. 

Pour des enfants, c'est le paradis : un âne, toujours prêt à venir se faire caresser, des biquettes, un mouton tout tordu et des poules ! 

Des fraisiers ("il faut les manger sinon elles vont pourrir – OK, OK")…

Des groseilliers (miam, cette acidité !)…

Un tas de sable pour faire de grands travaux… 

Et aussi des chaises longues, un barbecue pour faire griller les côtes de bœuf, du bon vin, un feu de cheminée et un chien fidèle. 

Et ce midi, deux petits œufs à la coque rapportés de là-bas. 

*Copyright Cocorosie