J'ai un peu molli depuis le dernier billet, hein… Il faut dire que les occupations ont été nombreuses et prenantes :
-fin du boulot avec quand même 15 jours de retard qui ont bien empiété sur mon congé, mais cette fois-ci, ça y est, c'est vraiment fini et qu'on ne m'en reparle plus avant l'automne (au moins) !
-préparation à l'accouchement, avec une sage-femme très chouette et d'autres éléphants de mer du même calibre que moi, suivie d'un entraînement quotidien à la respiration abdominale (c'était plus facile à l'époque, hélas lointaine, où je faisais du sport, je m'en rends bien compte)
-brutale prise de conscience que le bébé peut arriver à peu près n'importe quand !
-en conséquence, achat de quelques accessoires indispensables et plus ou moins réjouissants (heureusement, pour les slips filet, j'étais prévenue par ce billet de Vroumette), dont certains ont été immédiatement colonisés par les chatonnes qui n'ont pas l'intention de se laisser oublier, semble-t-il.
-visites nombreuses et répétées de quelques enseignes bien connues : Ik*a, Cast*rama, Béhachvé et consorts, de préférence le dimanche avec quelques milliers d'autres personnes
-et bien sûr, quelques soucis administratifs avec la Sécu, rapport à ce que mon dossier de demande de congé mat', il est pas comme il devrait (je les ai pourtant appelés trois fois pour leur demander ce que je devais exactement leur envoyer, mais déjà, j'aurais dû me méfier : j'ai eu trois réponses différentes). La gentille dame qui s'occupe de mon cas m'a donc renvoyé une petite liste de pièces à fournir (2 pages, quand même, et les documents les plus anciens remontent à 2004 !) et je suis en train de lui peaufiner ça. Pour le moment, tenez-vous bien, mon dossier comporte 153 pages ("faxez-le-moi", qu'elle me dit, la dame…) et il me manque une pièce essentielle que mon employeur principal, la Chaîne de Télé, refuse de me fournir…
Inondation d'hormones ou sagesse précoce ? Je m'en fous un peu, j'envoie tout ce que j'ai et ils se débrouilleront ensuite entre eux. C'est comme pour le mode de garde : on n'a pas de solution ? Pas grave, on trouvera plus tard.
Sur le front du tricot, stimulée par ce mois de juin radieux en région parisienne, j'ai enfin terminé le gilet tricolore. Et attaqué aussi sec un bonnet, pour aller avec les températures du moment. Je ne désespère pas ensuite de finir Plaza, sur les aiguilles depuis bien trop longtemps et qui n'attend plus que ses bandes de boutonnage et son col.
Vous noterez que les chatonnes sont très présentes sur les photos : sentent-elles que bientôt, on aura moins de temps à leur consacrer ? En tout cas, ce sont deux glus. Elles me suivent à la trace, changent de pièce avec moi même si je ne fais que passer, squattent le bureau quand je suis sur le Net, le lit quand je fais la sieste, la table de la cuisine quand je mange, le rebord de la baignoire quand je marine dans l'eau et mes genoux en toute occasion.