Le chat-bus

Kungsholmen

Kungsholmen est une des principales îles qui forment Stockholm mais jusqu'ici, on s'était contentés d'y passer. Dommage ! En vivant quinze jours chez Linda et Stefan, on a découvert un coin ultra child-friendly, avec des parcs partout, deux pataugeoires à cinq minutes de la maison, des terrains de jeux à tous les coins de rue (mais bon, ça c'est partout à Stockholm donc maintenant on est habitués – je n'ai pas dit blasés), des petites marinas, une location de kayaks, des plageounettes et les avions qui atterrissent à Bromma, huit kilomètres plus loin, qui passent étonnamment bas, à la grande joie des enfants… Partout, de l'eau, du vert et le gris des rochers. 

En revanche, je n'ai ni restaurants ni bars ni magasins ni musées ni activités sans enfants à vous recommander, parce qu'il n'y en a pas eu. Ou quasiment pas. Alors la prochaine fois, on essaiera de (re)visiter Kungsholmen entre adultes (et on s'arrêtera à tous les terrains de jeu en se disant "oh, tu as vu le toboggan géant, la belle pataugeoire, ça plairait tellement aux enfants…).

Corners of my home

Ce matin, exceptionnellement, j'ai eu le temps de mettre un peu d'ordre dans l'appartement et de me balader de pièce en pièce avec l'appareil photo. Une petite visite ?

(Le titre vient d'une série de Soulemama, un exemple ici.)

Sur le manteau de la cheminée, on trouve un poster encadré de Jasper Johns, un faux Picasso peint par mon père quand il avait 18 ans, l'horloge de la grand-mère de Mister G. qui ne marche plus depuis belle lurette mais on s'en fiche et notre collection de personnages des Indestructibles. D'ailleurs, on cherche toujours Elastigirl, si jamais elle traîne chez vous…

Sur mon bureau, le bazar se réinstalle tout doucement. L'entassement me rassure, le rangement me libère. 

Noël, Noël, Noël… Jan en parle déjà tous les jours, et de son oncle Hardy qu'il adore et chez qui nous passerons les fêtes cette année. Et si jamais on avait le moindre doute quant à ce qui ferait plaisir à ce petit garçon, il suffirait de jeter un coup d'œil dans sa chambre… (Rassure-toi Milky, les Playmo ont aussi la cote !)

On pourrait ouvrir un magasin de jouets pour tout-petits, on a le stock nécessaire (vous n'en avez qu'un tout petit aperçu ici). Mais Paul ne s'y intéresse pas ou très peu. Ce qui l'intéresse en ce moment, c'est se tenir debout. Alors il s'accroche à nos mains et tire de toutes ses forces sur ses bras pour s'élever. Pas facile mais ô combien satisfaisant quand il y arrive… 

PS : merci pour vos messages à propos du dernier billet. Nos amis sont encore très malheureux mais ils s'en sortiront, on n'en doute pas. En attendant, on va leur tenir chaud… 

Respiration

Avant

Après

Depuis un an, je me disais que j'allais ranger mon bureau parce que bon, "là, vraiment, c'est plus possible !" Et puis en fait, si, c'était possible. Je pouvais tenir encore un peu avec ce foutoir. Et puis encore un peu. Et puis Paul est né et il n'a plus tellement été question de rangement. Mais depuis notre retour de vacances, passées dans un appartement comparable au nôtre mais nickel, contrairement au nôtre, on a été pris, Mister G. et moi, d'une frénésie rangeuse. Il en a fallu, des soirées et des siestes de Paul, pour arriver à vider ce bazar ! Mais je ne me lasse pas de contempler le résultat. Et, comme les fumeurs repentis, je vire maniaque. (Me connaissant, ça ne devrait pas durer.)

Du papier partout

Ça se voit que depuis des semaines, sinon des mois, je reporte le rangement à "quand j'aurai fini de travailler" ? Oui, ça se voit. Pour la stratégie, j'hésite entre le tri minutieux qui me prendra des jours et le sac poubelle géant. (En fait, non, je n'hésite pas.)

Jours doux

Retour en fanfare après une petite semaine à la montagne. 

Si ce lieu n'est pas chargé de souvenirs aussi précieux que ceux du village de ma grand-mère, je suis quand même à chaque fois éblouie. 

On retourne à peu près aux mêmes endroits, je prends, je crois, les mêmes photos, je m'extasie sur la lumière, les micro-plantes, les mousses, les galets, le mouvement de l'eau…

Et j'éprouve quelque chose de doux à voir que mon fils éprouve, parfois, les mêmes fascinations que moi (il ne faut pas trop me forcer pour patouiller dans l'eau ou construire un barrage). 

Sinon, on a joué aux Lego, fait de la luge d'été (enfin, surtout les garçons de la famille), mangé au restau, lu et relu Le Tour du monde de Mouk, nouvel objet de fascination de l'enfant, fait de belles flambées, marché en montagne, ramassé des bâtons, nourri des chevaux et dormi comme des bûches (OK, surtout moi). C'est bien ça qu'on appelle des vacances, non ?  

Un petit tour de kayak ?

Longue pause, n'est-ce pas ? Je n'étais pas sûre de reprendre ce blog qui a déjà huit années plutôt fidèles au poste derrière lui. L'envie m'avait quittée, sans raison, et il y a des choses – beaucoup de choses en fait – pour lesquelles je suis totalement incapable de me forcer. Alors j'ai laissé glisser quelques jours, quelques semaines, quelques mois… Je n'y croyais plus mais l'envie est revenue ! 

Je ne me vois pas vous résumer intégralement les huit derniers mois donc je vous livre l'essentiel : un deuxième petit garçon naîtra en février et nous en sommes très très heureux. Le futur grand frère n'est pas mécontent non plus, lui qui m'assure qu'il ne lui fera "même pas de mal, maman". Ce qui ne l'empêche pas de réclamer ponctuellement des couches et son petit lit à barreaux (il a 4 ans). Que du normal paraît-il. Tout va bien, donc. 

Je vous laisse avec un souvenir d'été – en Suède, comme d'habitude. 

(Diacritique : nous étions à Lidingö, au nord-est de Stockholm.)

 

Retrouver un plaisir oublié

L'appareil photo numérique est toujours dans les choux. Et il ne risque pas d'être réparé vu que je l'ai soigneusement rangé pour le mettre à l'abri des manipulations hasardeuses du Bonhomme. Seulement, je ne sais plus où. Ça, je ne range pas souvent mais quand je le fais, ce n'est pas à moitié. 

En attendant, le simple fait de prendre des photos me manque. Me manquait. Parce que je me suis rappelé que, mais si, j'ai un appareil photo ! Un argentique ! Pas le 6x6, un 24x36 de base acheté dans une brocante et que j'ai toujours beaucoup aimé. Le temps de racheter un film – me souvenais pas que c'était si cher – et hop ! A moi les réglages aléatoires, les mises au point au pifomètre et les gros claquements de rideau qui rendent impossible toute photo discrète. Et je n'ai pas encore donné la pellicule à développer mais je m'attends à tout. Eh ben n'empêche : l'argentique, c'est un pur plaisir.

Forcément, on ne fait pas les mêmes photos, tout simplement parce qu'on ne peut pas. Et puis ça coûte cher, le développement, alors on réfléchit un peu plus à ce qu'on veut faire. Pas mal, comme programme, réfléchir à ce qu'on veut faire ! Je devrais y penser plus souvent, tiens. 

Si le sujet vous intéresse, lisez les réflexions de photographes-blogueurs qui expliquent pourquoi ils préfèrent l'argentique.

(Photos faites à Bruxelles il y a une quinzaine d'années, développées et tirées maison, c'est-à-dire avec pétouilles et gouttes d'eau.)

Bonus à la note précédente

(Oui, comme dans les dévédés.)

Bonus offerts par Gilda et photographiés en mars 2008 à la station Brochant. 

On ne peut plus visiter Orly "pour des raisons de sécurité" (avez-vous remarqué qu'à peu près tout ce qu'on ne peut plus faire depuis quelques années a été interdit "pour des raisons de sécurité" ?). 

Peut-être aussi qu'Orly n'est plus considéré comme "une réussite exceptionnelle de la technique française" ? 

Du satin, des cols pelle à tarte et des moustaches

Franche rigolade ce soir grâce à Cococerise, qui a mis la main je ne sais comment sur cette mine d'or. Je vous laisse avec mes deux préférés et je vais me faire couler un bain brûlant et relaxant.

Inflation

Donc, finalement, pas de frites.